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vendredi 18 novembre 2016

Voterai-je aux primaires ouvertes du PS, de la droite et du centre ? Non, merci !

Le cycle des municipales de 2014 s'est achevé avec les élections régionales de 2015, celui des municipales de 2020 pourrait débuter avec les élections présidentielles de 2017. Au côté de mes condisciples de Trappes-Citoyens je suis alors tenté de voter à l'élection primaire de la droite et du centre des 20 et 27 novembre prochain. Pourtant, je n'épuiserai pas ma voix lors de ce scrutin ; je la réserve à l'élection du Président de la République dont le premier tour se déroulera le dimanche 23 avril 2017 et le second tour le dimanche 7 mai 2017.

Je doute en effet qu'une primaire ouverte associe les électeurs à une réelle prise de décision. Le taux de popularité de François Hollande en atteste cruellement !  Pour mémoire, je rappelle qu'il fut le premier candidat à être désigné en France dans le cadre d'une élection primaire ouverte, un scrutin organisé par le Parti socialiste en 2011 qui, au second tour, a vu la participation de près de 3 millions de personnes ! Devant ce constat, ma part de citoyen me donne à penser que la démocratie décidément, ne se localise pas au sommet des escouades partisanes. Et que mon bulletin de vote demeurerait fictif si ce mode de participation me satisfaisait !

Faut-il que je le souligne à l'attention de mes concitoyens ? La constitution le proclame : « aucune section du peuple ni aucun individu ne peut [s'attribuer] l'exercice [de la souveraineté nationale] ». Or, aucune loi ne réglemente les primaires en France. Peuplés de législateurs, les partis de gouvernement en sont alors réduits à demander aux électeurs participant de signer une charte et de payer une participation aux frais d'organisation. Les candidats aux primaires de la gauche et de la droite en sont déjà discrédités ; avant la victoire même ils s'inscrivent contre la République des désabusés, ils consacrent celle des enjoués où l'on ne prête la démocratie qu'aux passionnés de politique partisane.

Je souhaite, moi, des candidats qui rassemblent plutôt qu'ils n'opposent des « valeurs » ; je ne souhaite pas de scrutins primaires qui convoquent la République censitaire des enjoués. De quel droit en effet s'attribue-t-elle le droit de peser de tout son poids sur la vie publique ? Oui, ma République est de gauche dans ses profondeurs et de droite dans ses humeurs, elle m'offre tous les choix possibles au premier tour de l'élection présidentielle. A l’exception notable de tous ceux qui militent de près ou de loin pour la montée d'un nationalisme sommaire en France et en Europe. Car « le nationalisme, c'est la guerre ! » [François Mitterrand]

S'il vous plaît, ensemble, résistons !



samedi 5 novembre 2016

La collecte de jouets

J'apporte mes encouragements et mes vœux de réussite à la collecte de jouets organisée par l’agence Century21 de Trappes.

Comme l'année dernière « je le fais en tant qu'élu de Trappes persuadé de la dimension sociale de l'entreprise dans la Cité », une conviction que confirme le concours qu'apporte à cette opération l'association des commerçants de Trappes (l'ACAPS) .

« Je le fais aussi en tant que papa ... » d'un petit Adam et d'une petite Assia qui déjà sont à pied d’œuvre pour choisir parmi leurs jouets ceux qu'ils vont donner à d'autres enfants.

Oui, avec « les audacieux et non-moins dynamiques Houria et Yann Elhadj » qui dirigent l'agence Century21 de Trappes, contribuons à offrir un Noël à tous les enfants.


Car Noël est l'une de ces fêtes qui donne foi dans les beaux jours à venir.



mercredi 19 octobre 2016

Nicolas Dainville contre deux enseignants de Trappes ? Ce sera sans moi

Lettre ouverte à Nicolas Dainville, Conseiller municipal d'opposition à La Verrière.




Cher Nicolas Dainville,

Le poète Louis Aragon le dit de notre immémoriale et donc indémodable France : « Je vois Jeanne filer Roland sonner le cor » ; or depuis plusieurs jours je t'entends trompeter contre deux enseignants de ma ville qui auraient arrêtés Lorant Deutsch à Trappes comme Saladin reprit Jérusalem aux croisés !

Ciel ! Dois-je à mon tour adopter le genre épique pour te dire que non-seulement je les en félicites et qu'en plus je donne raison à la conception de l'histoire qu'ils défendent ? Je les cites : «  l’Histoire n’a pas pour but de faire aimer la France, c’est une science qui permet de comprendre le passé par une étude critique et dépassionnée. »

Pourquoi te permettre donc de les accuser de produire de l’idéologie alors qu'ils s'opposent à une histoire de bateleur, de tréteau, de supermarché et de droit d'auteur ?

En effet, je ne t'imagine guère expliquer à tes propres enfants, en suivant les pas de Péguy et des pèlerins qui mènent à Notre Dame de Chartres, que le style gothique est un art des Goths comme le soutient Lorant Deutsch dans son Métronome ! La République est enseignante quand elle place sa confiance dans la science, laquelle est portée par le savoir et sa liberté pour rendre aux Goths ce qui est aux Goths et à l'art français ce qui est à l'art français ! Cette même science qui a fait dire à l'érudit Pierre Chaunu que « Les historiens ne prévoient à coup sûr que le passé. »

Nos deux enseignants de Trappes le savent sûrement qui eux marchent dans les pas de ceux qui se sont déjà élevés avec succès devant Deutsch ! Après les avoir ci-devant félicités je ne peux que les remercier de leur détermination. Car en tant qu'élu de Trappes affilié à un groupe municipal de droite, mon devoir est de défendre le meilleur pour les enfants de ma ville. J'en trouve une réalité tangible, quand des enseignants se dressent au nom de la science, contre un auteur qui voudrait faire cas d'une connaissance historique sans même en respecter dans ses ouvrages la moindre règle scientifique.

Au fond, cher Nicolas Dainville, tu ne semble pas reconnaître de qualité scientifique à l'histoire. Pourtant cette science permet bien des méditations. Je pense aux fameux mot du général Cambronne à Waterloo que je te laisse replacer dans la dimension légendaire des Misérables de Victor Hugo : « Merde ! »

Bien sincèrement.

Stéphane Dumouchy,

Conseiller municipal d'opposition « Trappes-Citoyens »

dimanche 10 juillet 2016

Euro 2016 : une ferveur écornée ?

L'histoire familiale d'Antoine Griezmann ressemble au réaliste mariage entre les Peuples plutôt qu'à l'utopique repli identitaire de Karim Benzema. Ce dernier en a fait les frais qui, à la veille de l'Euro 2016, croyant hisser l’étendard de l'injustice au fronton de la Fédération Française de Football, a couvert les quartiers du linceul de la victimisation. Que veut-on, le chemin qui mène au choix de l'altérité est escarpé. Il fait gravir les sommets du « faire ensemble » - ce ciment de lien durable - plutôt qu'il n'engage à arpenter la morne plaine du  « vivre ensemble » où les bosquets sont autant de « communautés » perdus dans de vastes champs de blé !



Le football en particulier et le sport en général ne sont-ils pas justement une allégorie de ce « faire ensemble » ? N'y trouvons nous pas cette étroite conjugaison de la volonté personnelle et collective qui font les exploits sportifs ? L’éditorialiste Bruno Roger-Petit, a rappelé l'éclair que lança un jour Bill Shankly, ce grand footballeur et entraîneur écossais : « le football n'est pas une affaire de vie ou de mort, c'est plus important que cela ». J'y reconnais moins les accusations de Karim Benzema que les inquiétudes de Jamel Debouzze - énoncées elles aussi à la veille de l'Euro 2016. « Quand on vient des quartiers, on a une mécanique qui nous est propre. Avec un mélange de joie, de frustration et d’envie, on veut bouffer la terre entière mais avec nos potes et notre famille. » Je suis d'accord avec Jamel Debouzze tout autant qu'avec Bill Shankly. Car le football, par une popularité qui dépasse les frontières sociales et générationnelles, permet de communier de près ou de loin d'une étrange ferveur collective.



Cette ferveur a-t-elle été interdite aux supporteurs de Trappes et des autres « quartiers » de France ? Plutôt que de chercher à « cliver » le débat dans un contexte franco-français je préfère citer l'axiome d'Arrigo Sacchi, le grand entraîneur du Milan AC et de la Squadra des années 90 : « Le foot est une revendication sociale ». Dès lors, les propos de Jamel Debouzze - malhonnêtement critiqués et judicieusement retirés - deviennent terriblement audibles : «Tant qu’on ne permet pas aux quartiers d’évoluer et qu’on en fera pas des Sillicon Valley, qu'on ne leur permettra pas de s’épanouir humainement, socialement et économiquement, on «leur» en voudra toujours d’être ce qu’ils sont. » Certes, l'humoriste n'est pas pas un sociologue patenté des banlieues mais au moins s'en montre-t-il un perspicace observateur. Car ce concitoyen de Trappes a sûrement la légitimité de ceux qui trop souvent encore se jugent eux-mêmes ou sont jugés par d'autres en « indigènes » du lointain empire colonial français. Des « indigènes » cantonnés ou peut-être même reclus socialement dans ces territoires que l'oligarchie, par ses ambiguës politiques de la ville, a bien du mal à envisager comme des tremplins sociaux, les banlieues.


En ce jour de final de l'Euro 2016 je pense au grand-père Portugais d'Antoine Griezmann tout autant qu'à la précieuse déclaration de Jacques Chirac à la sortie des émeutes de 2005. Dans un message à destination des enfants des quartiers, il leur affirmait que « quelles que soient leurs origines, ils étaient tous des filles ou fils de la République ». L'Euro 2016 a-t-elle permis de rappeler cette réalité ? Je n'arrive pas à m'en convaincre.



mercredi 4 mai 2016

Panorama des banlieues : les cinq chiffres à retenir en 2015

Le premier rapport de l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) a été remis, mardi 3 mai, à la secrétaire d’Etat à la Ville, Hélène Geoffroy. Qu’il s’agisse de cadre de vie, de conditions de logement, de précarité sociale, de santé, d’emploi, d'insertion professionnelle, d’éducation ou de sécurité, des écarts importants persistent entre les nouveaux quartiers prioritaires de la politique de la ville et leurs agglomérations environnantes. [Lire l'article]



lundi 11 avril 2016

Je suis un Molenbeekois !

« La douceur revient - l'apaisement aussi. » témoigne Elsa Grangier dans son billet donné au Huffington Post. Elle vient de rencontrer Adam et son petit garçon dans une rue de Molenbeek. Le père raconte : « « Je suis arrivé d'Algérie en nonante » [...] Selon lui, sa ville, il y fait bon vivre. « Les cas de radicalisations sont isolés et bien sûr arrivent. Comme partout. Molenbeek n'est pas une exception. » » A part pour Guy Malandain et Ali Rabeh. Car trop c'est trop. Eux ne « vivent » pas à Molenbeek. Et Trappes n'est pas Molenbeek. La preuve ! Ils n'en sont pas le maire et le maire-adjoint. Et Molenbeek n'est surtout pas Trappes où, depuis les attentats du 13 novembre, « on vit ici en fraternité pour la paix ».

Guy Malandain et Ali Rabeh n'en n'ont pas démordu : Trappes a été outrageusement associée au communautarisme et à une longue et terrifiante série d’attentats terroristes. Ils sont montés sur leurs grands chevaux. Le motif de leur courroux ? Le commandant de police Patrice Ribeiro. Son forfait ? Avoir déclaré qu'il y a partout en France des Molenbeek, à l'instar de «Trappes, Roubaix, le Mirail à Toulouse, où vivait Mohamed Merah ». Emportés par leur colère d'élus qui « vivent » à Trappes « en fraternité pour la paix », ils en ont oublié que Molenbeek c'est aussi des Molenbeekoises et des Molenbeekois. Une population qui «elle aussi vit dans la stigmatisation et en souffre constamment ». Mais l'injustice n'est pas un souci pour ces élus de gauche ! Patrice Ribeiro est à leurs yeux le secrétaire général d'un syndicat aux positions souvent jugées à droite, Synergie-officiers, qu'il faudrait combattre au nom d'un idéal qui ne comprend pas le réel !

Qu'ils y prennent garde ! Face au déni, les habitants de Trappes et de Molenbeek pourraient se serrer la main. Ces deux villes sont frappés par des maux économiques similaires : le difficile passage de la société industrielle à la société tertiaire. De même, les Bourgmestres successifs de Molenbeek, comme Guy Malandain à Trappes, refusent avec désinvolture cette image négative de commune touchée par la criminalité. Quant à leurs administrés ce sont des héritiers. Non-pas des entreprises du CAC 40 ou du BEL 20. Ils sont les héritiers « de politiques sociales laxistes. Et qui n'ont fait que nourrir le monstre. » Ce monstre devant lequel Patrice Ribeiro ne voudrait pas faiblir : « Il y a un substrat à Trappes et il y a une adhésion d'une partie de la population aux thèses qui rejettent les valeurs démocratiques ».

Peine perdue ! Guy Malandain et Ali Rabeh sont en croisade. Mais croyant revêtir leurs habits de chevaliers blancs contre Patrice Ribeiro, ils chargent contre les Trappistes. Lisons Guy Malandain dans l'édition du Parisien en date du 25 mars, qui use d'un vieux tour rhétorique pour ne pas assumer la responsabilité des problèmes : «Je préfère ne pas réagir aux âneries de quelqu'un qui aurait mieux fait de se demander s'il avait bien fait son boulot lorsqu'il était en poste ». Entendons Ali Rabeh qui maladroitement « islamise » le débat au micro de RMC, tendu par Éric Brunet : « Venez avec M. Ribeiro, à pied, dans ma ville et il verra combien de femmes en burqa il verra et s'il y a des zones de non droit ». Et à la pointe de l'épée, la cerise de nos redoutables bretteurs : « On n'est pas en guerre et il ne faut rien faire qui puisse légitimer ce propos ». Mince ! Ces élus de gauche ne connaissent pas l'optimisme courageux de Jaurès  : « La paix n'est qu'une forme, un aspect de la guerre : la guerre n'est qu'une forme, un aspect de la paix : et ce qui lutte aujourd'hui est le début de la réconciliation de demain. »

En fait « d'âneries » celles de Guy Malandain et d'Ali Rabeh pourraient avoir trouvé d'autres brides que l’idéal de Jean Jaurès maintes fois rectifié par la majorité socialiste de Trappes. Elsa Grangier est chroniqueuse pour l'émission Les Maternelles sur France 5. Son témoignage donné au Huffington Post, « il y a trois jours j'étais à Molenbeek » semble nous parler de Trappes. « Pour l'instant, je n'y vois qu'une banlieue populaire chargée d'une forte histoire communautaire. Aucune barbe, aucune burqa, aucune tension apparente. Molenbeek a des airs de Barbès, d'Avron, de Montreuil -endroits que j'ai habités. » Un sentiment qui évolue au fur et à mesure de sa visite. « C'est populaire mais c'est triste aussi Molenbeek. Voire un peu glauque à certains endroits. Ferrailles, déconstruction et grillages barbelés cohabitent là où l'on voudrait chaleur et cohésion sociale. » Quel Trappiste oserait dire que les laideurs de sa ville ne l'ont jamais rendu triste ?

Tout à coup, une fusillade éclate. Et à Elsa Grangier de constater. « Molenbeek la désenchantée s'est mue en Molenbeek l'hostile. Bizarrement, il fait plus froid, le soleil s'estompe, les regards semblent s'appesantir davantage, les berlines opèrent un balais incessant avec lenteur... L'insécurité gagne. Paranoïa? » Elle finit par répondre : « Impuissance constatée face à la montée de la radicalisation, incapacité à endiguer l'embrigadement des jeunes et un certain laisser-faire fédéral : ingrédients parfaits qui font de Molenbeek une base stratégique du terrorisme. Tout cela en plein cœur de l'Europe. »


« La douceur revient - l'apaisement aussi. », Heroes de David Bowie résonne dans mes oreilles de Trappiste. « Et les fusils / Tiraient au-dessus de nos têtes / Et on s'embrassait / Comme si rien ne pouvait tomber / Et la honte / Était de l'autre côté.» Je pense à la guerre froide et à son mur, celui de Berlin. Je me dits que Heroes n'engageait pas à dire « Je suis Berlin » mais plutôt « Je suis un Berlinois ». Ne devrais-je pas moi-même tenter de fendre un peu le mur ? Celui des processus de radicalisation qui rendent utile, à la médiocratie qui végète, les idiots sanguinaires. Serait-ce une « ânerie » de ma part que d'adresser mon sentiment fraternel à la population d'une ville populaire de Belgique ? Une population que « l'islamisation de la radicalité » a injustement enclavé. Je voudrais faire tout cela en disant : « Je suis un Molenbeekois ! » Ce n'est pas Guy Malandain et Ali Rabeh qui le disent. Y ont-ils seulement pensés au nom de l'égalité, ce socle de la fraternité ?


A lire : Elsa Grangier : "Il y a trois jours j'étais à Molenbeek".

lundi 28 mars 2016

Molenbeek, Trappes Station

Pour les services de renseignement, de nombreux quartiers français sont, à l'image de Molenbeek en Belgique, devenus hermétiques. Confronté à Patrice Ribeiro le secrétaire général de synergie-officier, l'un des deux principaux syndicats d'officiers de police français, Ali Rabeh le maire-adjoint de Trappes délégué à la jeunesse et aux sports a tenu sur la question d'étranges propos au micro de RMC : « Si on veut résumer la difficulté que nous rencontrons avec des centaines, voire des milliers de Français, quelles que soient leurs origines, et qui cherchent soit à commettre l'irréparable sur notre territoire, soit à quitter notre territoire pour aller assassiner des individus, à l'existence de quelques quartiers communautarisés, on passe à côté du diagnostic lucide dont on a besoin pour répondre frontalement à la menace qui pèse sur la France et l'Europe ». Surprenante déclaration en effet qui balaie d'un tour de langue familles de victimes, travailleurs sociaux et anciens responsables politiques qui accusent certains maires de se livrer à un clientélisme communautaire dangereux. Je propose ici un article aux propos plus sérieux qui fait le tour du problème. [Lire l'article]

dimanche 31 janvier 2016

Othman Nasrou, une valeur sûre à ne pas négliger

Pierre Corneille, le grand dramaturge français du XVIIe siècle, fait dire à Don Rodrigue, dans Le Cid: «Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années». 
En regardant le « Café Politique » de Wilfried Richy, au terme d'une entrevue avec le chef de file de l'opposition « Trappes Citoyens », je pensais à cette répartie de Don Rodrigue et je me disais que Othman Nasrou pourrait bien faire sienne cette célèbre citation tant elle lui va bien.

Pour accéder au replay cliquez sur l'image :

Le Café Politique n°20 – Othman Nasrou, Conseiller régional (LR) d’Île-de-France

dimanche 24 janvier 2016

Lundi 25 janvier à 20h30 : rencontre-débat avec Rachid Benzine.


Je relaie ici la réunion publique du collectif de Trappes et des communes avoisinantes, « Paroles à cœur ouvert » initié au début de l'année 2015. Pour mémoire, je vous rappelle que ladite réunion publique avait été annulée par décision préfectorale le 2 décembre dernier. 



Au terme de nombreuses difficultés et rebondissements, le Maire de Trappes a accepté qu'elle se tienne, salle Jean-Baptiste Clément à Trappes, le 25 Janvier prochain à 20h30, donc dans la même salle que prévu initialement.



Le collectif « Paroles à cœur ouvert » de Trappes et des communes avoisinantes - dont je suis un membre attentif et bienveillant, n’a jamais renoncé à l' organiser, tant il est vrai que la situation actuelle et « l’état d'urgence » justifient de parler à plusieurs voix des frustrations, malaises et crispations engendrés de toutes parts.

Articulée autour de l'intervention de notre concitoyen de Trappes, Rachid Benzine la réunion a pour thème : 

Le Vivre ensemble en question(s) 
Parlons de l'Islam passé et présent, 
Des représentations aux fantasmes


Pour présentation de Rachid Benzine voici l'extrait de sa note biographique sur Wikipédia :

"Né en 1971 au Maroc, à Kénitra, Rachid Benzine arrive en France, à Trappes, à l'âge de sept ans. En 1996, il devient champion de France de kickboxing.

Son centre d'intérêt est l'herméneutique coranique contemporaine. Il enseigne à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence depuis 2004, dans le cadre du Master « Religions et société », et est chercheur associé à l'Observatoire du religieux. Il donne notamment des cours à la Faculté catholique de Louvain (UCL) et à la Faculté de théologie protestante de Paris. Il a publié un article inattendu : Lire le Coran avec Paul Ricœur. Il prépare actuellement un livre sur sa lecture du Coran : La Subversion coranique (Albin Michel).

Rachid Benzine est notamment codirecteur de la collection Islam des lumières aux éditions Albin Michel, qui publie des ouvrages sur la pensée musulmane contemporaine. En 2004, il a publié Les Nouveaux Penseurs de l'Islam, dans lequel il présente des intellectuels musulmans qui préconisent une relecture du Coran à l'aune des sciences humaines."

Je complète cette note d'une bibliographie non exhaustive tirée du même wiki: 

Le Coran expliqué aux jeunes, Paris, Le Seuil, 2013, 199 p. (ISBN 9782020872355 et 2020872358, OCLC 917163313)
Mohammed Arkoun (préf. Edgar Morin), La Construction humaine de l'islam : Entretien avec Rachid Benzine et Jean-Louis Schlegel, Paris, Albin Michel, 2012 (ISBN 9782226209009 et 222620900X, OCLC 787877527)
Avec Christian Delorme, Nous avons tant de choses à nous dire, Paris, Albin Michel, 1998 ISBN 2-226-10532-8
Les nouveaux penseurs de l'islam, Paris, Albin Michel, 2004 ISBN 2-226-15180-X
avec F. Esack et J.-L. Bour, Coran, mode d'emploi, Paris, Albin Michel, 2004 ISBN 2-226-15181-8
Jalons pour une herméneutique coranique (article)
« Une lecture du Coran avec Paul Ricœur : de la révélation au texte révélateur », dans L'Homme capable : Autour de Paul Ricœur, Paris, PUF, Rue Descartes (hors série), 2006, 192 p., p. 109-116, (ISBN 2130558968 et 9782130558965) (OCLC 493226087)
(en) "Markers for reading the Koran in Between spaces", in Timmerman, Christiane, Leman, Johan, Roos, Hannelore, Segaert, Barbara (eds.), Christian and Muslim Minorities in Transition in Europe and the Middle East, Peter Lang, Bruxelles, 2009.


Avec les membres du collectif « Paroles à cœur ouvert ».

dimanche 17 janvier 2016

Mes vœux impertinents aux Trappistes.


Mesdames et concitoyennes, Messieurs et concitoyens,

Le journaliste et réalisateur belge Jacques Sternberg a dit : « un jour, on aura besoin d'un visa pour passer du 31 décembre au 1er janvier ». Qu'il me soit permis de devancer la prophétie en débutant la nouvelle année sans papiers en règles.

Ainsi, je souhaite à Jeanine Mary la 1er adjointe déléguée à la l’Éducation, l'Enfance et la Politique Familiale, d'obtenir une victoire de la musique. Je demeure subjugués par son interprétation en 2015 du célèbre opus de Sheila « L'école est finie» !

Je souhaite au 2e adjoint délégué à la Vie démocratique et associative, Cheikh Agne d'être plus inspiré que moi. Je sèche devant un problème qui fait toucher le fond : « Caciquisme ou clientélisme, quel avenir pour la gôche municipale ? »

Je souhaite à la 3e adjointe déléguée à la Politique de la Ville, Christine Vilain de ne pas alléguer que son projet est plus que parfait. Les Trappistes savent bien qu'il s'agit d'un temps du passé !

Je souhaite au 4e adjoint délégué aux Développement économique, Jean-Yves Gendron de passer à la Santé. Je ne fais pas allusion au célèbre établissement pénitencier parisien, lequel n'est pas connu pour avoir avalé un clown !

Je souhaite à la 5e adjointe déléguée au Logement, Anne-Andrée Beaugendre de décréter Trappes ville thermale. Les eaux froides de Sarepa-Valophis ne ravivent-elles pas les sangs square Maurice Thorez ?

Je souhaite au 6e adjoint délégué à l'Urbanisme, l'Environnement et la Qualité de vie, Thomas Urdy d'oser Gustave Flaubert dans l'une de ses délibérations : « Érection – ne se dit qu'en parlant des monuments ».

Je souhaite à la 7e adjointe déléguée à l’Économie sociale et solidaire et à l'Emploi, Hawa Thiam de savoir les mots de Jacques Chirac à Mohamed VI le roi du Maroc : « je dois beaucoup à votre père ».

Je souhaite au 8e adjoint délégué à la Culture, Fêtes et Cérémonies, Philippe Guéroult de cesser de revendiquer des points de suspensions dans le budget de sa délégation. Ceux-là seraient plus utiles dans l'inexacte retranscription d'un mot de Jaurès, laquelle surplombe l'ancien sentier du puits crotté de Trappes : « Je n'ai jamais séparé la République... »

Je souhaite à la 9e adjointe déléguée aux Affaires sociales et à la Solidarité, Odile Inizan de ne pas confondre l'action sociale avec un poème d'Homère. La fille de la Marine qui siège au Conseil d'administration du CCAS (Centre Communal d'Action Sociale ) n'est pas une sirène du cap Péloros qui charme Ulysse ! Non ?

Je souhaite au 10e adjoint délégué à la Jeunesse et aux Sport, Ali Rabeh de ne pas désespérer Poissy. Trop tard ! On me dit que c'est déjà fait.

Je souhaite au El commandante de l'opposition municipale de gauche, Luc Miserey d'être plus faucille et marteau que pelle et râteau.

Je souhaite au chef de file de l'opposition citoyenne, Othman Nasrou de savoir toujours aussi bien compter - au sens propre comme au sens figuré !

Je souhaite à la Conseillère départementale de Trappes, Anne Capiaux des jours numériques aussi beaux que les nuits  d'Aulu-Gelle !

Je souhaite au Conseiller départemental de Trappes, Jean Michel Fourgous d'endosser les habits du terrifiant Dark Vador de la Gôche et du F-Haine : « Je suis ton député-maire ! »

Je souhaite au député Hamon de rester benoît devant mon insolente ironie dont voici, je crois, le plus beau morceau de bravoure : « Benoît Hamon fronde comme neige au soleil ! »

Je souhaite au Maire de Trappes, Guy Malandain de faire le taxi. L'empreinte écologique de ses trajets quotidiens Auffargis-Trappes-Auffargis par la Nationale 10 l'engage au covoiturage !

Enfin, je souhaite à tous mes autres collègues du conseil municipal de ne pas prendre les habitants pour des oies sauvages, qui s'en reviennent du midi, la Méditerranée ! Nous sommes tous des trappistes et Trappes est notre petite patrie.

Je vous souhaite à tous, Mesdames et concitoyennes de Trappes, Messieurs et concitoyens de Trappes d'avoir le courage d'écarter les brumes du quotidien, lesquelles ne peuvent que solidairement nous empêcher tous de profiter du moment présent. Carpe diem !


Stéphane Dumouchy, conseiller municipal.



Nota bene : Je souhaite aux admirateurs de David Bowie comme moi, de savoir les mots justes de l'humoriste et acteur britannique Simon Pegg : « Si vous êtes tristes aujourd'hui, souvenez-vous simplement que le monde à 4 millions d'années et que vous vous êtes débrouillés pour y exister en même temps que David Bowie. » La preuve de notre chance en un clic sur l'image :