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mercredi 7 octobre 2015

Le vrai-faux accueil de réfugiés à Trappes

Il ne faut pas mentir aux habitants ! Les réfugiés fuyants la guerre et la barbarie sont amenés à s'installer durablement sur le territoire français.

Au lieu de cela, le conseil municipal organise la concurrence de la misère dans un contexte où la pauvreté progresse à Trappes et en France. Et fait naître le plus grand doute sur l'approche sociale de cette assemblée qui, si elle n'y prend garde, pourrait apparaître à courte vue.

En effet, que vont peser les 1000 € délivrés par l’État face aux millions déversées au nom de la politique de la ville ? Que sont les mesures médicales, sociales et psychosociales, éducatives et d'alphabétisation, que d'aucuns estiment à 13 000 € par réfugié ? Sommes nous en droit de penser que cet accueil est moins le résultat de l'improvisation que de l'amateurisme - dans des logement dont la décence reste à démontrer ?

Une véritable mesure d'insertion aurait pleinement reçu mon consentement et mes encouragements. Or, en proposant un hébergement voué à la destruction, l'assemblée communale n'offre au nom de Trappes et de ses habitants qu'un serment humaniste ambiguë en faveur de l'accueil de celles et ceux qui fuient la barbarie.

Dans un climat délétère, où le refus précède la main sur le cœur, je me suis abstenu en glissant dans l'urne du conseil municipal du 29 septembre un bulletin blanc.