Il
ne faut pas mentir aux habitants ! Les réfugiés fuyants la
guerre et la barbarie sont amenés à s'installer durablement sur le
territoire français.
Au
lieu de cela, le conseil municipal organise la concurrence de la
misère dans un contexte où la pauvreté progresse à Trappes et en
France. Et fait naître le plus grand doute sur l'approche sociale de
cette assemblée qui, si elle n'y prend garde, pourrait apparaître à
courte vue.
En
effet, que vont peser les 1000 € délivrés par l’État face aux
millions déversées au nom de la politique de la ville ? Que
sont les mesures médicales, sociales et psychosociales, éducatives
et d'alphabétisation, que d'aucuns estiment à 13 000 € par
réfugié ? Sommes nous en droit de penser que cet accueil est moins
le résultat de l'improvisation que de l'amateurisme - dans des
logement dont la décence reste à démontrer ?
Une
véritable mesure d'insertion aurait pleinement reçu
mon consentement et mes encouragements. Or, en proposant un
hébergement voué à la destruction, l'assemblée communale n'offre
au nom de Trappes et de ses habitants qu'un serment humaniste ambiguë
en faveur de l'accueil de celles et ceux qui fuient la barbarie.
Dans
un climat délétère, où le refus précède la main sur le cœur,
je me suis abstenu en glissant dans l'urne du conseil municipal du 29
septembre un bulletin blanc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.