Traduction

vendredi 11 décembre 2015

Le 6 décembre j'ai choisi Valérie Pécresse, le 13 décembre j'élimine Claude Bartolone.



Le second tour des régionales se déroule un mois jour pour jour après les attentats de Paris et Saint-Denis. Un carnage qui remplit nos mémoires d'images d'horreur et nos esprits de réflexions contradictoires entre rejet farouche de la criminalité terroriste et désir de comprendre les motifs de ladite criminalité. Dans ce contexte tragique, n'étions-nous pas en droit d'espérer une campagne électorale qui nous rappelle ce qu'est la démocratie ? A savoir, la culture du débat ou du conflit démocratique argument contre argument plutôt que la recherche trompeuse de l'harmonie des émotions propres aux régimes totalitaires et à la barbarie ?

En Ile-de-France ce débat projet contre projet n'a pas eu lieu. Et on le doit principalement à Claude Bartolone. Celui-ci a préféré substituer la polémique au débat dans l'espoir de rassembler son camp. Une tactique qui relève de la facilité plutôt que de la loyauté devant les difficultés que lui ont posé les idées clairement énoncées par sa principale rivale, Valérie Pécresse. Dans ces conditions, que vaut le programme de Claude Bartone ? N'a-t-il pas lui même choisi de l'ensevelir sous les gravas du débat républicain qui se sont amoncelés sous les effets du Président de la République et du premier ministre ? Son entreprise de démolition n'a-t-elle pas eu d'autre but que de culpabiliser ceux qui ne votent pas et ceux qui selon lui votent mal puisqu'ils ne votent pas pour lui ?

Je le cite : « Je suis président de l’Assemblée nationale et, plus de cinquante ans après mon arrivée en France, on me reproche de ne pas être né en France et d’avoir un père italien. Imaginez ce que ça représente pour tous les enfants des quartiers populaires issus de l’immigration ! » Qui s'étonnera que c'est le candidat en Île-de-France du président de la République François Hollande qui tient de tels propos ? Je parle bien de Claude Bartolone dont raisonne étrangement à l'issue de cette campagne les mots qu'il a prononcé en accédant à la présidence de l'Assemblée nationale : « je dois tout à la République ». N'en n'a-t-il rien appris d'autre qu'une sentence de malandrin énoncée au nom de sa propre cause : « J'ai menti, mais c'était de bonne foi » ?

Car voilà, ses propos tombent à faux quand certains à gauche cherchent à démontrer les origines de Nicolas Sarkozy sans être condamné ! Cette obsession des origines n'est-elle pas le signe que la gauche depuis quelques temps n'est plus vraiment républicaine ? N'est-il pas encore temps de s'en apercevoir ? Le 13 décembre je ne voterai pas pour un candidat dont chacune des positions semblent incarner l'abus, l'outrance et le bobard. Je vote pour le projet de Valérie Pécresse qui devant l'adversité me semble le mieux incarner la France et l’Île-de-France debouts... Rome ?


La France après le 13 novembre :

Qui vote pour Claude Bartolone ?

vendredi 4 décembre 2015

Les 6 et 13 décembre je vote Valérie Pécresse

« Croyez en moi » qu'interprète la chanteuse Amel Bent livre une expression qui ne manque pas d'interroger. Je cite : « Un arabe riche est un riche, un arabe pauvre est un arabe, soit l'argent nous valorise soit c'est le point sur la table ! »

Ce « point sur le table » que chante Amel Bent ne traduirait-il pas quelques réalités de Trappes ? Pour répondre on peut rappeler utilement quelques vérités sur nos niveaux de vie. Ainsi, le revenu médian pour une personne est de 1130 € dans notre commune, contre 1602 € dans tout le reste de la France et 2134 € dans tout le reste des Yvelines. De même, peut-on rapporter que le revenu médian de 10 % les plus pauvre est de 384 € à Trappes au lieu de 577 € en France et de 795 € dans le département. Devant cette réalité de Trappes ville populaire sûrement est-il légitime de chanter avec Amel Bent « soit l'argent nous valorise soit c'est le point sur la table ! »

Encore faut-il ne pas se laisser enfermer, devant la « casse sociale », dans la lâcheté du pessimisme qu'incarne aujourd'hui le Front National. Dans cette intention, Othman Nasrou a eut raison de le dire dans le Huffington Post : « La réduction des inégalités ne peut plus être un simple thème de discours destiné à rallier le peuple de gauche -et les suffrages qui vont avec. C'est une question de crédibilité. » Le courage de son optimisme m'a engagé à l'encourager durant cette campagne pour les régionales. Comme je l'ai écrit à Valérie Pécresse « je mesure pour Trappes toute la valeur de la place attribuée à Othman Nasrou sur votre liste. Merci ! »

Les résultats de l'élection régionale des 6 et 13 décembre nous permettrons de mesurer le chemin qu'il nous reste encore à parcourir pour engager Trappes et les Trappistes à sortir réellement de ladite « casse sociale ». Un dernier chiffres pour se convaincre de l'impérieuse nécessité de nous en sortir : 2327 €. Il s'agit du revenu médian de 10 % les plus riches dans notre ville ! C'est 2102 € de moins que dans l'ensemble des Yvelines et 1702 € de plus que le revenu médian des Trappistes les plus pauvres. Ces chiffres parlent d'eux même. Sûrement nous invitent-ils à essayer la droite et le centre dans notre ville. D'ailleurs qu'avons nous à perdre de plus qu'une gauche qui parce qu'elle n'a pas récolté sans peine s'imagine qu'elle a semé ?


Pour ma part, je commencerai à le faire dès le 6 décembre en votant pour Valérie Pécresse.