Au moment où je livre ces lignes le site internet de la mairie de Trappes n'a toujours pas informé les internautes d'un événement qui concerne pourtant les nombreux sportifs, clubs et associations de la ville ainsi que tous les habitants (enfants, jeunes, adultes, aînés) pratiquants ou non d'un sport : les 50 ans de l'Office Municipal des Sports (OMS).
Je laisse aux Trappistes, du moins à ceux qui aiment résoudre les énigmes, le soin de percer le mystère de l'apparente indifférence de la municipalité pour cet événement.
Qu'il me soit alors permis de relater ici l'honneur que m'a fait la direction de l'Office Municipal des Sports (OMS) de Trappes. Je retranscris donc l'éditorial qu'elle m'a demandée de rédiger pour le numéro 50 de son bulletin consacré à ce cinquantième anniversaire.
Les 50 ans de l'Office Municipal des Sports (OMS) de Trappes, le samedi 13 mai 2017 au gymnase Broustal.
Venez nombreux car cet événement est ouvert à toutes et à tous, sportifs ou non !
« Si l'OMS n'existait pas il faudrait l'inventer. Il témoigne, si je puis dire, du meilleur dans le mouvement sportif : le lien aux autres par le fait associatif, et, le sport, comme activité du temps libre, de l'éducation et de la santé qui, le temps de la pratique, émancipe momentanément du quotidien.
Une libération qui n'interdit pas de délirer sous les projecteurs en s'imaginant, le temps d'un match, être un grand champion, et pourquoi pas « le petit Prince du Parc Astrid », Franky Vercauteren, né à Molenbeek ?
Oui, le sport ne peut être dissocié du social et du politique. A condition toutefois de ne pas faire porter aux associations des responsabilités qui relèvent des politiques publiques ni de culpabiliser les bonnes volontés du sport de l'échec de cette politique ! A le dire, il est juste décidément de critiquer la République des « valeurs » qui, progressivement, efface la remise en cause des inégalités sociales au profit de choix qui légitiment dans le sport une hiérarchie sociale, fondée sur le mérite, la compétition sportive et ses mises en scène.
Prenons-y garde ! L'OMS de Bernard Hugo en 1967 comme celui de Gérald Monniot en 2017 s'inscrit dans la volonté de faire vivre le sport dans la Cité.
Une continuité d'action qui traduit toute la passion de ses bénévoles en faveur du sport pour tous. Car si la République des « valeurs » veut faire des Trappistes de dociles enfants de la démocratie, ils n'en demeurent pas moins ceux de l'impossible quête de l'égalité.
Stéphane Dumouchy
Membre du Comité Directeur »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.