Traduction

vendredi 11 décembre 2015

Le 6 décembre j'ai choisi Valérie Pécresse, le 13 décembre j'élimine Claude Bartolone.



Le second tour des régionales se déroule un mois jour pour jour après les attentats de Paris et Saint-Denis. Un carnage qui remplit nos mémoires d'images d'horreur et nos esprits de réflexions contradictoires entre rejet farouche de la criminalité terroriste et désir de comprendre les motifs de ladite criminalité. Dans ce contexte tragique, n'étions-nous pas en droit d'espérer une campagne électorale qui nous rappelle ce qu'est la démocratie ? A savoir, la culture du débat ou du conflit démocratique argument contre argument plutôt que la recherche trompeuse de l'harmonie des émotions propres aux régimes totalitaires et à la barbarie ?

En Ile-de-France ce débat projet contre projet n'a pas eu lieu. Et on le doit principalement à Claude Bartolone. Celui-ci a préféré substituer la polémique au débat dans l'espoir de rassembler son camp. Une tactique qui relève de la facilité plutôt que de la loyauté devant les difficultés que lui ont posé les idées clairement énoncées par sa principale rivale, Valérie Pécresse. Dans ces conditions, que vaut le programme de Claude Bartone ? N'a-t-il pas lui même choisi de l'ensevelir sous les gravas du débat républicain qui se sont amoncelés sous les effets du Président de la République et du premier ministre ? Son entreprise de démolition n'a-t-elle pas eu d'autre but que de culpabiliser ceux qui ne votent pas et ceux qui selon lui votent mal puisqu'ils ne votent pas pour lui ?

Je le cite : « Je suis président de l’Assemblée nationale et, plus de cinquante ans après mon arrivée en France, on me reproche de ne pas être né en France et d’avoir un père italien. Imaginez ce que ça représente pour tous les enfants des quartiers populaires issus de l’immigration ! » Qui s'étonnera que c'est le candidat en Île-de-France du président de la République François Hollande qui tient de tels propos ? Je parle bien de Claude Bartolone dont raisonne étrangement à l'issue de cette campagne les mots qu'il a prononcé en accédant à la présidence de l'Assemblée nationale : « je dois tout à la République ». N'en n'a-t-il rien appris d'autre qu'une sentence de malandrin énoncée au nom de sa propre cause : « J'ai menti, mais c'était de bonne foi » ?

Car voilà, ses propos tombent à faux quand certains à gauche cherchent à démontrer les origines de Nicolas Sarkozy sans être condamné ! Cette obsession des origines n'est-elle pas le signe que la gauche depuis quelques temps n'est plus vraiment républicaine ? N'est-il pas encore temps de s'en apercevoir ? Le 13 décembre je ne voterai pas pour un candidat dont chacune des positions semblent incarner l'abus, l'outrance et le bobard. Je vote pour le projet de Valérie Pécresse qui devant l'adversité me semble le mieux incarner la France et l’Île-de-France debouts... Rome ?


La France après le 13 novembre :

Qui vote pour Claude Bartolone ?

vendredi 4 décembre 2015

Les 6 et 13 décembre je vote Valérie Pécresse

« Croyez en moi » qu'interprète la chanteuse Amel Bent livre une expression qui ne manque pas d'interroger. Je cite : « Un arabe riche est un riche, un arabe pauvre est un arabe, soit l'argent nous valorise soit c'est le point sur la table ! »

Ce « point sur le table » que chante Amel Bent ne traduirait-il pas quelques réalités de Trappes ? Pour répondre on peut rappeler utilement quelques vérités sur nos niveaux de vie. Ainsi, le revenu médian pour une personne est de 1130 € dans notre commune, contre 1602 € dans tout le reste de la France et 2134 € dans tout le reste des Yvelines. De même, peut-on rapporter que le revenu médian de 10 % les plus pauvre est de 384 € à Trappes au lieu de 577 € en France et de 795 € dans le département. Devant cette réalité de Trappes ville populaire sûrement est-il légitime de chanter avec Amel Bent « soit l'argent nous valorise soit c'est le point sur la table ! »

Encore faut-il ne pas se laisser enfermer, devant la « casse sociale », dans la lâcheté du pessimisme qu'incarne aujourd'hui le Front National. Dans cette intention, Othman Nasrou a eut raison de le dire dans le Huffington Post : « La réduction des inégalités ne peut plus être un simple thème de discours destiné à rallier le peuple de gauche -et les suffrages qui vont avec. C'est une question de crédibilité. » Le courage de son optimisme m'a engagé à l'encourager durant cette campagne pour les régionales. Comme je l'ai écrit à Valérie Pécresse « je mesure pour Trappes toute la valeur de la place attribuée à Othman Nasrou sur votre liste. Merci ! »

Les résultats de l'élection régionale des 6 et 13 décembre nous permettrons de mesurer le chemin qu'il nous reste encore à parcourir pour engager Trappes et les Trappistes à sortir réellement de ladite « casse sociale ». Un dernier chiffres pour se convaincre de l'impérieuse nécessité de nous en sortir : 2327 €. Il s'agit du revenu médian de 10 % les plus riches dans notre ville ! C'est 2102 € de moins que dans l'ensemble des Yvelines et 1702 € de plus que le revenu médian des Trappistes les plus pauvres. Ces chiffres parlent d'eux même. Sûrement nous invitent-ils à essayer la droite et le centre dans notre ville. D'ailleurs qu'avons nous à perdre de plus qu'une gauche qui parce qu'elle n'a pas récolté sans peine s'imagine qu'elle a semé ?


Pour ma part, je commencerai à le faire dès le 6 décembre en votant pour Valérie Pécresse.



samedi 7 novembre 2015

Aux jouets, citoyens !

L'agence immobilière dirigée par les audacieux et non-moins dynamiques Houria et Yann Elhadj, fait partie des 900 agences implantées en France sous le nom de Century 21 France. Depuis trois ans, ce couple d'entrepreneur relaie à Trappes l'opération initiée par cette enseigne n°3 du marché français de la transaction, et n°2 du marché de la gestion locative. A l'approche de Noël l'initiative semble tellement évidente qu'elle confine à l'étonnement. En effet, comment une entreprise à Trappes, cherchant à se faire connaître d'un public qui lui est inhabituel, ne l'imagina pas plus tôt : collecter de jouets au profit des enfants défavorisés ?

Selon les modalités misent en place par Century 21 France, Houria et Yann Elhadj mènent l'opération avec le plein soutien de deux association de leur choix. Il s'agit de la Croix Rouge Française et de l'association Enfance et Partage.
La Croix Rouge Française est bien connue pour ses actions d'urgence et de secourisme au niveau national et international. Elle l'est moins pour son action sociale en direction de l'enfance et de la famille. Pourtant, depuis plusieurs années, son action « Tous en fête » permet à de nombreuses familles, que la pauvreté isolant, de se retrouver autour d'un arbre de Noël. Quant à l'association Enfance et Partage, son œuvre la place en première position d'un combat qui suscite autant l'interrogation sur la nature humaine qu'une profonde et sincère reconnaissance pour ceux qui s'y engagent : la protection et la défense des enfants maltraités. 
Le choix de Houria et Yann Elhadj est donc pleinement pertinent au regard de l'effet recherché, le réconfort d'enfants que la vie n'a pas favorisé. Petits ou grands nous pouvons réconforter à notre tour ces enfants en fouillant placards, caves ou greniers de nos habitations pour en extirper les jouets qu'ont sûrement fait oublier une succession de généreuses fêtes de Noël.


Avec la garantie d'un accueil aussi jovial que reconnaissant du couple Elhadj et de leurs collaborateurs, vos dons de jouets sont à déposer du 1er au 30 novembre à l'agence Century 21 de Trappes - 67 bis Avenue Paul Vaillant-Couturier. Vous contribuez ainsi à la réussite d'un opération philanthropique qui, par ailleurs, pourrait bien souligner que les entreprises et commerçants de notre ville sont des acteurs civiques à part entière. Certainement consciente de cette réalité l'association des commerçants (l'ACAPS) soutient l'initiative de l'agence Century 21 de Trappes. 

Je la relaie à mon tour. Je le fais en tant qu'élu de Trappes persuadé de la dimension sociale de l'entreprise dans la Cité. Je le fais aussi en tant que papa encore tout ému par la fierté de son petit garçon, triant et sélectionnant ses jouets pour contribuer à la collecte des 2 100 joujoux rassemblés l'année dernière par la seule agence Century 21 de Trappes ! Sans chercher à trahir la relation d'un père et de son fils son bonheur faisait briller dans ses yeux ce que d'aucun nomme la « magie de noël ». Il raisonnait alors dans mon esprit d'adulte les mots d' André-Marie Amper qui ont su énoncer les causes et les motivations de la philanthropie : « Je posséderais tout ce que l'on peut désirer au monde pour être heureux, il me manquerait tout le bonheur d'autrui. » 
Plagiant Rouget de Lisle et sa Marseillaise, notre hymne national, je l'ai donc écrit en titre : « Aux jouets, citoyens ! »


mercredi 7 octobre 2015

Le vrai-faux accueil de réfugiés à Trappes

Il ne faut pas mentir aux habitants ! Les réfugiés fuyants la guerre et la barbarie sont amenés à s'installer durablement sur le territoire français.

Au lieu de cela, le conseil municipal organise la concurrence de la misère dans un contexte où la pauvreté progresse à Trappes et en France. Et fait naître le plus grand doute sur l'approche sociale de cette assemblée qui, si elle n'y prend garde, pourrait apparaître à courte vue.

En effet, que vont peser les 1000 € délivrés par l’État face aux millions déversées au nom de la politique de la ville ? Que sont les mesures médicales, sociales et psychosociales, éducatives et d'alphabétisation, que d'aucuns estiment à 13 000 € par réfugié ? Sommes nous en droit de penser que cet accueil est moins le résultat de l'improvisation que de l'amateurisme - dans des logement dont la décence reste à démontrer ?

Une véritable mesure d'insertion aurait pleinement reçu mon consentement et mes encouragements. Or, en proposant un hébergement voué à la destruction, l'assemblée communale n'offre au nom de Trappes et de ses habitants qu'un serment humaniste ambiguë en faveur de l'accueil de celles et ceux qui fuient la barbarie.

Dans un climat délétère, où le refus précède la main sur le cœur, je me suis abstenu en glissant dans l'urne du conseil municipal du 29 septembre un bulletin blanc.



mardi 29 septembre 2015

Jean-Paul Huchon : «L’alternance est sûrement une bonne chose à un moment donné, quoi qu’il arrive, où qu’on soit.»

Les élections régionales françaises 2015 auront lieu le 6 et 13 décembre. 
Ces élections sont le second scrutin de l'année, après les élections départementales du mois de mars, marquées par la victoire de la droite et une percée du Front national.
Les élections régionales ont lieu au suffrage universel direct et au scrutin proportionnel de liste à deux tours avec prime majoritaire. Peuvent se qualifier au second tour les listes ayant recueillis 10% des voix. Les listes ayant obtenu au moins 5% peuvent fusionner au second tour avec une liste qualifiée.
Au tour décisif, la liste arrivée en tête reçoit une prime de 25% des sièges alors que le reste des sièges est réparti entre toutes les listes ayant reçu au moins 5% des voix. La prime majoritaire permet ainsi à une liste arrivée en tête de disposer d'une majorité de sièges au conseil régional à partir d'environ 33% des voix.
Les sièges sont répartis entre les listes au niveau régional mais, au sein de chaque liste, les sièges sont attribués par section départementale.
Les candidatures seront officiellement déposées au plus tard le quatrième lundi qui précède le jour du scrutin, soit le 9 novembre 2015.

Cela va sans dire, devant ces élections je partage le sentiment de Jean-Paul Huchon. Pour l'actuel président (Ps) de la région Il-de-France, notre région « l'alternance est sûrement une bonne chose, à un moment donné, quoi qu'il arrive, où qu'on soit. »


lundi 7 septembre 2015

P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non

En pleine mélancolie de septembre j'aurais mauvaise grâce d'envisager les élus de la majorité municipale sous l'angle de la météorologie. Cette science m'engagerait à expliquer que la pluie et le beau temps sont provoqués à l'assemblée communale, par des circulations cycloniques et anticycloniques venues d'ailleurs. De surcroît, la dépression qui traverse actuellement la majorité municipale ne proviendrait ni de Normandie, ni de Bretagne ; elle viendrait de la gestion des rythmes scolaire qui exaspère les parents et fatigue les enfants. 
L'exaspération des parents d’élèves s'exprimait avec virulence, fin juin, lors de la séance du conseil municipal. Nous, les élus de Trappes Citoyens, aussi exaspérés que les parents, quittions la séance du conseil. De leurs côtés, les partisans de l'ancien ministre de l’Éducation nationale, Benoît Hamon auraient-ils profité de la situation pour déstabiliser davantage le Maire de Trappes ? 
On murmure que le silence des affidés de l'ancien ministre, lors du conseil municipal de juin, se serait mué, hors séance, en cris vengeurs contre Jeanine Mary la fidèle première adjointe de Guy Malandain. Ah ! Fâcheuse nouvelle pour les cœurs de gauche qui apprennent que Benoît Hamon mènerait au sein de la majorité municipale des opérations sans lendemain ! Car envisager les choses ainsi oblige à conclure que le seul résultat obtenu par la nouvelle fronde de l'ancien ministre est un démenti public du maire ! 
A Trappes, il sait maintenant qui fait la pluie et le beau temps.



mardi 30 juin 2015

« Comment se fait-il que la France soit aussi régulièrement frappée par le terrorisme ? » – Sebastian Roché

Le sociologue Sebastian Roché est Directeur de recherche au CNRS, pacte-Institut d'Etudes Politiques de Grenoble, responsable du pôle sécurité et société, enseignant à l'Ecole Nationale Supérieure de la Police. Dans un billet publié sur son blog, il revient sur l'attentat du 26 juin qui a frappé une usine de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) et fait une victime. Il pointe la pénible coordination des services de renseignement et de police, ainsi que l’absence de prise en compte des phénomènes politiques et sociaux dans la motivation des terroristes.


vendredi 19 juin 2015

L’équité urbaine : un choix politique

Claude Dilain a été sénateur de la Seine-Saint-Denis et maire de Clichy-sous-Bois.

Lors des violences urbaines de 2005, il arpente nuit et jour les cités aux côtés des associatifs, pour être avec les habitants et apaiser. Meurtri par cette flambée de violences mais autant par les réactions conservatrices de ses collègues de tous bords sur les populations reléguées, il avait plaidé pour que « la République ne verse pas de larmes de crocodiles » mais ouvre les yeux sur la réalité sociale des territoires relégués.

En 2010, il s'élève avec fracas dans Le Monde le 10 avril 2010 en déclarant avoir « j'ai honte d'être le représentant impuissant de la République française ». Il s'insurge en affirmant que « la politique de la ville, si elle n'est pas défendue au plus haut niveau de l’État par un premier ministre capable de mobiliser tous les ministères, ne peut résoudre les problèmes des banlieues les plus difficiles, quelle que soit la volonté affichée par les ministres ou secrétaires d’État successifs. » en détaillant les problèmes des copropriétés en déshérence, la détresse des habitants et l'incapacité d'une mairie seule à y répondre. Il poursuit cette action déterminée au Sénat avec la remise en 2013 d'un rapport sur les copropriétés privées à la ministre du Logement Cécile Duflot et en étant co-rapporteur de la loi ALUR. En mars 2014, il est nommé président de l'Agence nationale de l'habitat (ANAH).

Il est victime d'un malaise fin février et décède le 3 mars 2015 après plusieurs jours de coma. Le président du Sénat Gérard Larcher salue en lui « un pourfendeur des inégalités territoriales et une grande figure de la politique de la Ville ». Un hommage public lui est rendu dans sa ville le 7 mars par le Président de la République François Hollande.

Je rapporte ci-dessous un entretien de Claude Dilain réalisé en 2012 pour le site Métropolitiques sur le thème de la ville équitable. Ces propos prennent à mon sens toute la force du pragmatisme.

En effet, Claude Dilain est élu maire en 1995 d'une ville très endettée - comme Trappes - et parmi les plus pauvres de France. Il réussit à équilibrer le budget et met en place une stratégie de désendettement de la ville, qui est classé A1 en 2006 par l'agence de notation Moody's : « On parle beaucoup des villes de banlieue et de manière implicite on sous-entend qu'elles sont mal gérées, dit-il. On a voulu démontrer qu'on peut être une ville pauvre et de pauvres et être très bien gérée. ». En 2010, la note progresse à Aa3 : « Nous faisons un maximum d'économies sur le fonctionnement pour pouvoir faire des investissements sans trop emprunter. On s'était fixé de ne pas emprunter plus que la moitié de ce qu'on remboursait. [Cette note] nous permet d'emprunter plus facilement avec des taux d'intérêt plus faibles. »


Contre le gaspillage budgétaire préconisé à Trappes voilà de quoi, sans doute, nourrir notre réflexion de contribuables et de concitoyens.


Les vidéos de l'entretien :



samedi 30 mai 2015

Myriam El Khomri :« Lorsque [les] conseils citoyens ne sont pas en place, il faudra compléter le contrat avant la fin 2015. C’est une exigence incontournable »

La secrétaire d’Etat à la Ville a profité de la journée nationale du réseau territorial de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, mardi 26 mai à Paris, pour dresser un premier bilan quantitatif et qualitatif de l’avancée des contrats de ville. Mais entre les documents pas encore signés, ceux qui le seront mais hors-délais et ceux ne répondant tout simplement pas aux exigences de l’Etat, Myriam El Khomri n’a pas pu cacher sa déception sur la mise en œuvre plus lente que prévue de la réforme de la politique de la ville. [Lire l'article]

mercredi 13 mai 2015

Paix et justice


Moussa, ce jeune homme de 14 ans habitant de Trappes, a été tué lors d’une fusillade vendredi 1er mai, dans notre ville… Une mort violente qui a suscité beaucoup de réactions de soutien et de fraternité. 
Face à Ali Rabeh, maire adjoint de Trappes délégué à la jeunesse et aux sports, j'ai tenté de répondre, sur le plateau de tv fil 78, aux questions de Nouraddine Agne, avec, en tête, un message constant et insistant aux autorités et aux pouvoirs publics à Trappes : justice et paix pour la famille de Moussa et les Trappistes.




vendredi 8 mai 2015

Le dernier rapport annuel de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS)

L’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS) devient en 2015 l’Observatoire National de la Politique de la Ville (ONPV). Le 6 mai dernier, il remettait son dernier rapport annuel sur la situation des quartiers et de leurs habitants bénéficiant des dispositifs de la politique de la ville.  Un rapport qui révèle une réalité économique et sociale difficile.


Pauvreté :

Les différents indicateurs concernant la pauvreté mettent en lumière l’écart qui continue de se creuser entre les zones urbaines sensibles (Zus) et le reste du territoire. La part des personnes vivant sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 987 € par mois, y est trois fois plus élevée qu’ailleurs. Les jeunes restent les plus vulnérables. Plus d’un tiers des moins de 18 ans bénéficie de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) et 1 jeune sur 2 de 18-24 ans vit sous le seuil de pauvreté.


Emploi :

Plus de 48 000 contrats uniques d’insertion et 12 000 emplois d’avenir ont été créés dans les zones urbaines sensibles depuis leur entrée en vigueur.
Cependant, le taux de chômage reste 2,5 fois supérieur en ZUS (23%) qu’en dehors (9%), et le taux d’activité (part d’actifs dans la population totale) plus de 10 points inférieur dans ces quartiers. Les jeunes, les femmes, les personnes ayant un faible niveau d’étude et les immigrés sont les personnes qui rencontrent le plus de difficultés.
Autre constat : l’obtention d’un diplôme d’enseignement supérieur favorise l’accès à l’emploi et atténue fortement les effets de la crise économique, même s’il ne constitue pas un élément suffisamment protecteur, notamment pour les femmes, les jeunes et les immigrés. A niveau de diplôme équivalent, il subsiste des écarts significatifs de taux d’emploi entre les Zus et les unités urbaines environnantes. Ces résultats peuvent s’expliquer par un double phénomène : d’un côté des employeurs qui méconnaissent les compétences réelles des postulants résidant en Zus et de l’autre, les habitants qui souffrent d’un manque d’information face aux réalités du marché du travail.


Orientation scolaire :

Les lycéens issus de collèges en Zus s’orientent deux ans après la 3e beaucoup moins vers une filière générale en 1re (27,1 %) que ceux issus de collèges en dehors des Zus (40,4 %). Ainsi, à peine plus du quart des collégiens scolarisés en Zus s’orientent vers une filière générale en 1re. C’est notamment sur la filière scientifique que se trouvent les plus grands écarts d’orientation (8,2 points). À l’inverse, la filière professionnelle est plus suivie par les lycéens issus d’un collège en Zus que ceux d’un collège hors Zus.


Santé :

Si plus de la moitié des habitants des quartiers prioritaires déclare être « en bonne », voire « très bonne santé », quelques indicateurs dessinent une autre réalité. Les problèmes de surpoids et d’obésité sont plus fréquents (+ 6,3 points pour le surpoids et + 3,1 points pour l’obésité), notamment chez les femmes. Les adultes renoncent plus souvent aux soins et ont moins recours aux médecins spécialistes. Plus d’un habitant sur quatre a renoncé à des soins dentaires pour des raisons financières au cours de l’année écoulée. Cette situation s’explique par des contraintes financières mais également par un déficit de l’offre médicale et paramédicale (délais de rendez-vous trop longs, difficultés d’accès, temps de trajets trop longs…). Autre enseignement : plus d’un résident de ZUS sur 10 (12,4 %) n’a pas de couverture maladie complémentaire (contre 6,1% dans le reste de la population). Le phénomène est sensible chez les hommes comme chez les femmes.


Conclusion :

Le rapport de l’ONZUS confirme l’urgence qu’il y a d’agir plus vite et plus fort dans ces quartiers, en matière d’emploi, d’éducation, d’accès aux soins… Il est à la fois un outil de connaissance et un cri d’alerte.
Pourtant, le rapport 2014 est le dernier publié par l’ONZUS.
Le 21 février 2014, la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine a en effet dessiné une nouvelle géographie des quartiers prioritaires, plus resserrée. Environ 1 500 quartiers prioritaires (1 300 en métropole et 200 dans les DOM-COM) ont été définis sur un critère unique, la concentration de la pauvreté calculée à partir du revenu des habitants.
L’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) mesurera désormais l’évolution des inégalités et des écarts de développement au sein des unités urbaines, et évaluera les politiques publiques mises en place pour y répondre.Il lui reviendra d’exécuter, chaque année, un rapport détaillé sur l’évolution de la situation dans ces quartiers.


Onzus - Rapport 2014 (PDF – 8 Mo)

lundi 4 mai 2015

Petit soldat Moussa

Moussa, âgé de 14 ans, a perdu la vie sous le tir volontaire d'une arme automatique dans une rue de Trappes, notre ville.
Pour que la mort de Moussa atteigne sa véritable dimension collective les réflexions politiques de fond ne doivent pas être désarmées.

Je me joins aux Trappistes pour appeler à soutenir dignement la famille de Moussa lors d'une marche silencieuse qui, ce lundi 4 mai, débute à 18h place des Merisiers.
Je me joins à la municipalité qui invite les habitants de Trappes à soutenir financièrement la digne inhumation de Moussa au Mali.

J'appelle enfin les élus de la ville, après un nécessaire moment de recueillement, à recouvrer rapidement leur rôle politique. Car la mort de Moussa, pour qu'elle dépasse sa dimension émotionnelle ou individuelle, ne doit pas être reléguée à la rubrique médiatique d'un inévitable fait divers dans une ville de banlieue.

Stéphane Dumouchy, conseiller municipal de Trappes.

samedi 2 mai 2015

Victime innocente d'une guerre de bandes, Moussa, un adolescent de 14 ans, a trouvé la mort hier après-midi à Trappes

C'est vers 15 h 30 qu'une série de coups de feu éclate dans l'étroite rue Jara du square Albert-Camus. Deux adolescents sont blessés. Moussa est atteint d'une ou plusieurs balles de 9 mm dans la région de l'abdomen. Un autre garçon, Daouda, 17 ans, est légèrement blessé à la jambe droite. Les secours arrivent rapidement. Moussa, dans un état critique, est transporté à l'hôpital privé de Trappes où il décédera quelques minutes après son admission aux urgences. Douada a été conduit à l'hôpital André-Mignot du Chesnay. Son état de santé n'inspire pas d'inquiétude.

« Ils ont tué un agneau, tranche un jeune homme. Moussa était originaire du quartier. Il était né ici. Ce n'était pas un voyou. Il aimait les motos et jouer au football. Il fréquentait les bancs de l'école sans se préoccuper de ce qui pouvait se passer dans la rue. » Une version confirmée par les premiers éléments de l'enquête, car aucune de ces deux victimes n'était connue des services de police. « Ce garçon a été victime de l'imbécillité », souffle une jeune femme.

Dans la soirée, l'indignation et la colère étaient perceptibles parmi les habitants du quartier. « Toutes ces histoires ont pour cadre une guerre de territoire sur fond de trafic de drogue et aussi parfois de relation amoureuse mal acceptée entre membres de clans rivaux, révèle un policier. Mais la violence est montée d'un niveau à partir de la mi-avril, un peu partout dans la ville. »
La nuit du 15 avril, un jeune homme de 24 ans, blessé au couteau, est conduit à l'hôpital, souffrant de plaies profondes à l'abdomen et au visage. Il est originaire du square Léo-Lagrange et se montre taiseux face aux questions de la police. Deux jours plus tard, dans l'après-midi, des coups de fusil sont tirés au square Albert-Camus. Le soir même, square Henri-Wallon, trois hommes encagoulés et armés entrent dans un appartement avec la ferme intention de venger les coups de couteau donné à leur ami. Dans le logement, à défaut de trouver leur cible, ils tombent sur ses deux soeurs jumelles de 11 ans qu'ils frappent à coups de crosse. Et la semaine dernière, square la Commune-de-Paris et rue Paul-Vaillant-Couturier, deux nouvelles agressions dans le cadre de règlement de comptes ont été constatées par la police.

C'est dans ce contexte de rivalités et de violence que vont se plonger les enquêteurs pour identifier les tueurs du jeune Moussa, en mémoire de qui une marche blanche devrait être organisée lundi soir.


(Source : Le Parisien)

jeudi 30 avril 2015

"Changer l'image" des quartiers...

La montée en puissance des faits-divers encourage la reprise des préjugés courants sur les habitants des territoires en difficulté, qu'ils soient urbains ou ruraux. Devant ce phénomène, on ne peut que s'interroger : Pourquoi les reportages de France 2, financés en partie grâce à la redevance audiovisuelle, ne se distinguent qu’à la marge des programmes des chaînes privées aux visées commerciales comme TF1 ou M6 ? Dans un entretien accordé à La Gazette des communes Jérôme Berthaut, sociologue des médias, auteur de La banlieue du 20h, fait part de son analyse. [Lire l'entretien]

jeudi 23 avril 2015

Le cinéma, le patrimoine et le grenier à sel

L'excellent directeur du cinéma de Trappes ne me désavouera pas : toute fiction cinématographique peut devenir un jour un «film de patrimoine ».
Incontestablement, les films de Jacques Tati rentrent dans cette catégorie. L'un d'entre eux sera diffusé vendredi 24 avril à 20h30 au cinéma « le grenier à sel » de Trappes. Et à en croire François Truffaut en son temps, il s'agit d'une œuvre inédite autant qu'exceptionnelle. «  Playtime ne ressemble à rien de ce qui existe déjà au cinéma. Aucun film n’est mixé ou cadré comme celui-là. C’est un film qui vient d’une autre planète, où l’on tourne les films différemment. »
Les Trappistes en quête de culture pourrons se faire leur propre idée vendredi soir. Ces spectateurs découvrirons un Playtime dans sa version restaurée (4K) dont la projection à Trappes s'inscrit dans le programme de la 1ere édition du festival Playit again.
Ce festival national du film de Patrimoine est destiné à faire venir un nouveau public en salles et à fidéliser le public existant. Il est organisé par l'A.D.F.P. (Association des Distributeurs de Films de Patrimoine).
Les membres de cette association, qui représentent en 2014 plus de 70 titres réédités et plus de 350 000 entrées, sont à ce jour : Action - Théâtre du Temple, Carlotta Films, Heliotrope Films, Les Acacias, Les Films de mon oncle, Lost Films, Madadayo Films, Solaris Distribution, Tamasa Films. L'A.D.F.P. a été créée en 2008 par les distributeurs de films de patrimoine, afin de valoriser leur travail dans le paysage cinématographique français et d'augmenter la visibilité auprès des professionnels et du public, au moyen de nombreuses actions tout au long de l'année.
Le cinéma legrenier à sel de Trappes s'est associé au festival national du film de Patrimoine organisé par l'A.D.F.P.. En tant que salle participante le cinéma de Trappes présente deux autres séances de projection : Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone dimanche 26 avril à 16h30, et la projection de trois courts-métrages de Charlie Chaplin (Charlot patine, Charlot policeman et L'émigrant) mardi 28 avril à 14h30.

Avis aux cinéphiles, chaque séance est accessible au tarif unique de 3,50 € et la projection de Playtime de Jacques Tati, vendredi 24 avril à 20h30, est suivie d'une intervention d'un professionnel du cinéma.

mercredi 15 avril 2015

L'  « engagement républicain » selon Larcher et Bartolone

Après les attentats de janvier, le souhait du chef de l’Etat de faire travailler ensemble les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat à une « mission de réflexion sur les formes d’engagement et sur le renforcement de l’appartenance républicaine » avait fait long feu et, à la suite de plusieurs désaccords, les deux hommes avaient décidé de travailler chacun de leur côté.
Mercredi 15 avril, ce sont donc deux rapports distincts qu’ils ont remis à François Hollande, deux réponses opposées – une de droite, une de gauche – à une même question. Intitulé « La nation française, un héritage en partage »l’un est introduit par une citation de Charles de Gaulle et promet d’être « décoiffant » assure l’entourage de Gérard Larcher, « alors que Bartolone est resté dans le cadre attendu ». « Au moins, il n’a pas auditionné les trois mêmes intellectuels qu’on voit partout », rétorque le camp d’en face, qui propose de « Libérer l’engagement des Français et refonder le lien civique », avec un préambule de François Mitterrand…
A l’arrivée, si tous partagent le constat d’une France qui se replie sur elle et mettent en garde contre la tentation du communautarisme, leurs réponses divergent : au sénateur UMP le contrôle de l’immigration, le renforcement de l’autorité à l’école et le dialogue « franc » avec l’Islam ; au socialiste le « développement de la citoyenneté », le vote obligatoire et la lutte contre la « reproduction des élites ».



Le rapport de Gérard Larcher, le président du Sénat :  « La Nation française, un héritage en partage ».

Le rapport de Claude Batolone, le président de l'Assemblée nationale : « Libérer l’engagement des Français et refonder le lien civique ».

vendredi 10 avril 2015

Le Contrat de Ville de Trappes : dans le vif du sujet

La réunion publique du 8 avril a bien eu lieu. 

Avec la participation de 60 personnes et plus à l'école de musique et de danse, la place des personnes à mobilité réduite dans la ville, le déficit d'entretien municipal des voies publiques insérées aux zones de copropriétés, l'implication des bailleurs sociaux dans le contrat de ville et l'absence de création de conseil citoyens, ont mobilisés la prise de parole des habitants. 

Pour alimenter la réflexion et le débat après une présentation de la municipalité assez dense mais finalement très superficielle, je retranscris un article de l'association des maires "Ville & Banlieue". Celui-ci relate utilement les points majeurs de la circulaire signée des deux ministres, Patrick Kanner et Myriam El Khomri, qui fixe aux préfets le cadre de travail des 400 futurs contrats de ville dont celui de Trappes. 

La circulaire proprement dite est accessible ici :
  



Contrats de ville : dans le vif du sujet

par "Ville & Banlieue"


Une circulaire signée des deux ministres, Patrick Kanner et Myriam El Khomri, datée du 15 octobre, fixe aux préfets le cadre de travail des 400 futurs contrats de ville. Calendrier confirmé. Et mise au point sur une demi-douzaine de sujets majeurs.
Intercommunalité : deux cas de figure
Si la loi prévoit bien un contrat de ville porté par l’intercommunalité, signé à cette échelle par le Préfet, le président de l’EPCI et les maires des communes concernés, la circulaire dégage deux cas de figures possibles pour ce contrat de ville intercommunal : soit « un contrat unique pleinement intégré » (avec ses applications et déclinaisons locales), soit « un contrat cadre intercommunal mettant en cohérence des conventions territorialisées par commune ». Autant dire que selon les situations locales (intégration intercommunale, culture de la politique de la ville au sein de l’EPCI, nombre de villes concernées, relations villes /agglo, jeu concurrentiel ou coopératif entre les élus…) les villes pourront opter pour l’une ou l’autre formule.
Seules obligations rappelées par la circulaire : celle du contrat intercommunal pour tous les EPCI ayant la compétence « politique de la ville » ; et celle du pacte financier et fiscal de solidarité, obligatoire pour tous les EPCI signataires d’un contrat de ville… une sorte de garantie a priori pour poser les termes de la solidarité financière intercommunale.
Droit commun / politique de la ville : le bon sens enfin rétabli ?
Pas de droit commun sans un engagement contractuel. Le préfet devra veiller à ce que les collectivités locales et les autres partenaires prennent « des engagements formalisés, pluriannuels » dans tous leurs domaines de compétence.
Quant aux politiques publiques portées par l’Etat, ce sont « les conventions interministérielles d’objectifs qui en constituent le levier principal », dit la circulaire, qui demande aux préfets un « travail interservice », et précise aussi les instruments spécifiques de la politique de la ville (programme 147) qui « ne pourront être engagés qu’après la mobilisation du droit commun. Ce qui, pour correspondre à l’ordre logique des choses, était loin d’être la règle sur les territoires de la politique de la ville.
La circulaire rappelle l’obligation de mobiliser au moins 10% des fonds structurels sur les quartiers de la politique de la ville ainsi que sur les quartiers en veille active.
« Le quartier vécu » pour éviter les effets de seuil et de frontière
Après plusieurs interprétations contradictoires du ministère et du CGET sur le quartier vécu, la circulaire tranche sur ce point. Le quartier vécu n’est pas une dérogation aux périmètres en cours de définition : c’est une façon de prendre en compte l’intérêt du quartier en un sens non restrictif, en intégrant au contrat tous les services, équipements et associations « dont l’action bénéficie au contrat ».
S’agissant des territoires de veille, il est (enfin) précisé de quoi ils pourront eux-mêmes bénéficier : moyens d’ingénierie, implication du droit commun, mobilisation de la solidarité locale… notamment via « la pérennisation des PRE et des postes adultes relais au sein des associations ».
Cohérence interne et externe avec les autres politiques, schémas et documents
La circulaire insiste sur la nécessité de mettre en cohérence les trois piliers « social, urbain et économique » au sein d’un « projet intégré » travaillant aussi les interfaces et articulations « volet urbain/volet social » ou « volet urbain/volet économique ».
Elle pointe la nécessaire mutualisation des démarches entre le contrat de ville et d’autres documents ou projets thématiques, identifiés comme « des volets thématiques possibles du nouveau contrat de ville » : ainsi des PEDT et CEL, des CLS…
Enfin, elle demande que les CPER, les schémas d’accueil de la petite enfance des départements intègrent la nouvelle géographie prioritaire.
Participation citoyenne : 3 conditions non négociables
Si la philosophie générale de la participation citoyenne demeure celle de la co-construction, les principes incontournables de la démarche sont rappelés d’entrée de jeu : autonomie des acteurs, composition mixte des conseils citoyens, représentation des conseils dans les instances de pilotage des contrats. Au-delà, la circulaire admet qu’une montée en charge progressive puisse être recherchée et que des instances existantes puissent servir de matrice aux conseils citoyens, qu’il s’agisse de conseils de quartier ou de conseils consultatifs…
Rassurer les acteurs associatifs
La circulaire demande explicitement aux préfets « que le contrat de ville décline les mesures nationales de soutien aux associations de nature à simplifier leurs démarches et à leur donner davantage de visibilité, de pérennité et d’autonomie dans leurs interventions ». Pour ce faire, elle encourage la création de postes d’adultes-relais auprès des associations qui structurent la vie sociale des quartiers, et préconise pour elles des conventions pluriannuelles d’objectifs sur 3 ans stabilisant leur fonctionnement sur cette durée.
Méthode, accompagnement, calendrier
Au plan de l’organisation de l’Etat, la circulaire préconise un édifice à 3 étages : au sommet le PEDEC , le sous-préfet chargé de la politique de la ville ou un sous-préfet coordinateur ; autour de lui, une « task-force » associant les sous-préfets d’arrondissement, le DDT, le DDCSPP, le directeur de l’UT-DIRRECTE, les délégués du préfet et le délégué départemental aux droits des femmes ; au-delà, une mission interministérielle rassemblant l’ensemble des services et opérateurs de l’Etat.
Aux préfets de région, reviendront la mise en cohérence des contrats de ville signés dans leur région ainsi que l’articulation avec les CPER. Sur un autre plan, des cadres de référence et autres guides méthodologiques seront fournis aux acteurs au fil de l’eau.
Enfin, les préfets devront mobiliser leurs partenaires dans les meilleurs délais pour élaborer avec eux le cadre et les objectifs des contrats avant la fin 2014, et des contrats eux-mêmes (avec les conventions d’application pour chacun des signataires) d’ici juin 2015.